La collection

Moïse vit entre le vrai monde où il s'ennuie et ses beaux mondes virtuels. Moïse aime Alice. Alice aime Moïse. Tout irait pour le mieux, sans la collection.

« Sur les murs, les ombres se mélangent, tremblant sous les poussées de lumière. Certaines ont pris le pouvoir, on distingue bien quatre index ayant appartenu à Hitler, l'oreille de Van Gogh, la langue de Rossi - Tino -, fourchue et livide, un sein de Tracy Lord enlacé dans une corde vocale d'Allen Ginsberg, l'ongle incarné de Mac Cartney, les cheveux de Fabien Barthez - longs, fournis, pas particulièrement nets - et d'autres, bien d'autres encore, (...) posés en équilibre, allongés n'importe où, comme une brocante humaine. »

Un conte moderne et baroque, ancré dans une réalité où le culte de la possession atteint la démesure. Ambiance trouble, décalage manié avec jubilation, détails horribles énoncés avec chic, ce roman est aussi un hommage à la vie.


éditeur Editions du Ricochet
format 20,5 x 14 x 1 cm
nombre de pages 130